Delirium, par Ellie Goulding : ma critique

Publié le 13 Décembre 2015

Delirium, par Ellie Goulding : ma critique

J’avais beaucoup apprécié l’album de la chanteuse britannique Halcyon days . Forcément, je ne pouvais échapper à Délirium, un album plus personnel d’après la chanteuse.

Après une Intro de deux minutes, mélangeant un chant d’église à une montée en puissance, je suis persuadé que ça va être génial. Puis viennent les premiers titres, et là, changement d’ambiance. Aftertaste et Something in the way you move ne me convainquent pas vraiment, et il faut attendre les deux pistes suivants, Keep on dancing et On my mind pour vraiment apprécier l’écoute de l’album. L’inquiétude monte : où sont passées les balades lentes et évouvante d’ "Halcyon days" ?

Eh bien… il n’y en a plus. Ou presque. On enchaîne les chansons rythmées et ratées pour certaines (Around U, Codes) , mais pas toutes heureusement (Holding on for life) jusqu’au tube Love me like you do (inclus à la B-O de 50 nuances de grey). Peu d’émotion, c’est l’impression que j’ai sur ces nouveaux titres. T’en voudrais-je d’avoir l’air plus heureuse, Ellie Goulding ? On pourrait presque parler de changement de style pour la britannique. Il n’y a pas de mal à innover, c'est vrai, sauf si la magie n’opère plus.

Finalement, c’est à partir de Don’t need nobody que je préfère Delirium. Don’t panic nous rappelle bien que c’est Ellie Goulding qu’on écoute, We can’t move to this, malgré son aspect un peu bordélique (la voix d’Ellie semble se fondre dans les chœurs) ne me déplaît pas. Les réussites de l’album sont clairement Army et Lost and found, qui sont prévus pour devenir les futurs singles de l’album. De bons choix. J’ai encore un coup de cœur pour le mélange électro/acoustique Devotion mais qui ne plaira pas à tout le monde.

Et passé la jolie chanson Scream it out , ça retombe : The Greatest, qui porte mal son nom, souffre du même défaut que Codes, c'est-à-dire d’être trop passe-partout, I do what i love peut être enivrante ou énervante, au choix, Paradise et Winner sont sensés clore l’album en beauté, mais Heal casse un peu tout, mêlant jolis passages et ennui. On termine par le tube Outside, avec Calvin Harris.

La conclusion de tout ça ? Beaucoup de chansons sont oubliables, ce n’est pas vraiment mauvais, juste superficiel. Mes trois préférées sont On my mind, Lost and found et Devotion. Rares chansons qui se démarquent pour moi. Au final, si j’avais une note à attribuer, ce serait… 10/20. La moyenne. Evidemment, il ne faut pas oublier que, 22 chansons au même prix qu’un album de 10 titres, c’est plutôt généreux.

Voila pour finir "Lost and found" par Ellie Goulding.

Rédigé par Dooh

Publié dans #Critiques, #Albums

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